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Psychologie cognitive

Les cartes mentales sont-elles des fenêtres sur notre organisation interne de la connaissance ?

10 Mins de lecture9 juillet 202503 VuesLa rédactionLa rédaction
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Et si penser, c’était cartographier l’invisible ?

Ima­gi­nez que vos pen­sées laissent des traces phy­siques, des routes ner­veuses entre­la­cées, comme des sen­tiers fores­tiers for­més par le pas­sage répé­té d’i­dées. Chaque mot, chaque concept, chaque sou­ve­nir for­me­rait un noeud, relié à d’autres par des ponts invi­sibles. Cette image, aus­si poé­tique que neu­ro­lo­gi­que­ment plau­sible, n’est pas ano­dine : c’est l’in­tui­tion der­rière les “cartes men­tales”. Non pas les outils gra­phiques colo­rés des ses­sions de brains­tor­ming, mais les archi­tec­tures impli­cites par les­quelles notre esprit classe, hié­rar­chise, lie et revi­site l’in­for­ma­tion.

Et si une carte men­tale, loin d’être un outil de tra­vail, était un miroir dis­cret de notre manière de savoir ?


Ce que la psychologie cognitive appelle “structure de la connaissance”

Depuis les années 1970, les sciences cog­ni­tives ont théo­ri­sé l’i­dée que notre esprit ne stocke pas l’in­for­ma­tion de manière linéaire mais selon des sché­mas. Ces sché­mas, décrits par Bart­lett, Rumel­hart ou encore Ander­son, sont des struc­tures rela­tion­nelles : ils ne mémo­risent pas seule­ment des don­nées, mais sur­tout des rela­tions entre elles. Apprendre, c’est insé­rer un nou­vel élé­ment dans une constel­la­tion pré­exis­tante, c’est l’ac­cro­cher à un graphe men­tal, par­fois stable, par­fois en mou­ve­ment.

Une carte men­tale impli­cite est donc une orga­ni­sa­tion dyna­mique, mou­vante, plas­tique. Elle ne se dévoile pas seule­ment dans des sché­mas conscients, mais dans les acci­dents de lan­gage, les détours nar­ra­tifs, les glis­se­ments d’attention. Elle émerge dans nos lap­sus, dans l’ordre choi­si — ou évi­té — pour racon­ter une his­toire, dans ces asso­cia­tions qui jaillissent avant même que la rai­son n’intervienne. Dites le mot “forêt” à cinq per­sonnes, et vous obtien­drez cinq éclats dif­fé­rents : l’un ver­ra des “arbres”, l’autre des “loups”, un troi­sième des “contes”, un qua­trième y col­le­ra des chiffres de “CO2”, un cin­quième pen­se­ra à une cabane d’enfance. Chaque acti­va­tion séman­tique trace un iti­né­raire per­son­nel dans la jungle du sens, révé­lant à la fois notre savoir, notre mémoire et notre sen­si­bi­li­té. Ces rami­fi­ca­tions sont les ner­vures de notre pen­sée impli­cite : elles ne disent pas seule­ment ce que nous savons, mais com­ment nous le savons.

Ques­tion d’au­to-explo­ra­tion : que révèle votre pre­mière asso­cia­tion à un mot simple comme “lumière” ou “chaise” ?


Une mémoire spatiale de l’abstraction

La carte men­tale engage une forme de cog­ni­tion spa­tiale même dans les domaines abs­traits, révé­lant que la pen­sée n’est jamais tota­le­ment décon­nec­tée du corps. Des tra­vaux en neu­ros­ciences, notam­ment ceux impli­quant l’imagerie céré­brale fonc­tion­nelle, ont mon­tré que les régions du cor­tex parié­tal pos­té­rieur — res­pon­sables de l’orientation dans l’espace — s’activent éga­le­ment lorsqu’un indi­vi­du orga­nise des concepts, hié­rar­chise des idées ou rai­sonne par ana­lo­gie. Cela sug­gère que même nos rai­son­ne­ments les plus concep­tuels reposent sur des infra­struc­tures per­cep­ti­vo-motrices. Ce n’est pas un hasard si l’on “avance dans une idée”, si l’on “rejette une hypo­thèse à la marge”, ou si l’on parle de “pro­fon­deur” de pen­sée ou de “pers­pec­tive” cri­tique. La langue tra­hit ici une méta­phore spa­tiale constante, enra­ci­née dans la manière même dont le cer­veau struc­ture l’expérience.

C’est aus­si la rai­son pour laquelle cer­taines mémoires dites “excep­tion­nelles” reposent sur la créa­tion de palais men­taux : une stra­té­gie antique d’encodage spa­tial qui exploite plei­ne­ment notre mémoire topo­gra­phique. Uti­li­sé dès l’Antiquité par les ora­teurs grecs et romains, ce pro­cé­dé consiste à asso­cier chaque infor­ma­tion à un lieu ima­gi­naire bien défi­ni – une pièce, un cou­loir, un meuble –, que l’on visite men­ta­le­ment au moment du rap­pel. Ce n’est pas une simple astuce mné­mo­tech­nique : c’est une mise en scène de la pen­sée dans l’espace.

Cette méthode fonc­tionne parce que notre cer­veau n’est pas fait pour rete­nir des listes abs­traites, mais pour évo­luer dans des envi­ron­ne­ments. Nous sommes des êtres spa­tiaux. Même nos abs­trac­tions les plus sophis­ti­quées prennent sou­vent appui sur des struc­tures ima­gi­naires enra­ci­nées dans le corps : hié­rar­chies ver­ti­cales, oppo­si­tions gauche-droite, centres et péri­phé­ries. La mémoire humaine ne mémo­rise pas méca­ni­que­ment, elle scé­no­gra­phie. Elle construit des lieux.

Ain­si, nos connais­sances sont-elles des lieux ? Des pay­sages cog­ni­tifs ? Pro­ba­ble­ment. Chaque idée ne flotte pas seule dans un vide men­tal : elle se posi­tionne quelque part dans notre archi­tec­ture inté­rieure, à proxi­mi­té d’autres concepts, d’émotions, d’expériences vécues. Elle est située. La com­pré­hen­sion elle-même semble s’incarner dans cette géo­gra­phie inté­rieure, où la cohé­rence s’exprime par la proxi­mi­té men­tale.

Et vous, si vous deviez vous pro­me­ner dans le palais de vos savoirs, quel serait le pre­mier cou­loir ? À quel étage vivraient vos idées les plus fortes ?

Micro-exer­cice : repen­sez à une notion abs­traite (jus­tice, démo­cra­tie, liber­té). Pou­vez-vous en faire une carte visuelle spon­ta­née, en reliant les idées qui vous viennent ?


Les cartes mentales, entre ordre et illusion de cohérence

Mais atten­tion : ces cartes ne sont pas neutres. Elles ne se contentent pas de reflé­ter notre com­pré­hen­sion : elles l’organisent, la déforment par­fois, la dirigent sou­vent. Dans le cadre de la psy­cho­lo­gie cog­ni­tive, ce phé­no­mène rejoint les méca­nismes de confir­ma­tion sélec­tive et de sché­mas inter­pré­ta­tifs. Un fait nou­veau ne sera pas éva­lué uni­que­ment en fonc­tion de sa véra­ci­té objec­tive, mais selon sa capa­ci­té à s’ins­crire dans la struc­ture men­tale exis­tante. Si une idée détonne, si elle ne trouve pas de point d’ancrage dans nos repré­sen­ta­tions anté­rieures, elle sera incons­ciem­ment contour­née, redé­fi­nie pour cor­res­pondre, ou écar­tée comme étran­gère. Ce n’est pas un bug, mais une stra­té­gie d’économie cog­ni­tive : la carte men­tale devient alors un filtre puis­sant, orien­tant l’intégration des nou­velles infor­ma­tions selon la topo­gra­phie men­tale en place — et non l’inverse.

C’est là que la psy­cho­lo­gie cog­ni­tive rejoint la phi­lo­so­phie des sciences : toute carte men­tale fonc­tionne comme un sys­tème de croyance dyna­mique. Elle ne se contente pas de sto­cker des faits : elle les agence, les prio­rise, les arti­cule selon une logique interne sou­vent invi­sible mais puis­sante. Elle classe, hié­rar­chise, décide de ce qui est cen­tral et de ce qui est mar­gi­nal. Ce fil­trage cog­ni­tif agit comme un pro­jec­teur diri­gé, éclai­rant cer­tains élé­ments du savoir tout en en lais­sant d’autres dans l’ombre. L’or­ga­ni­sa­tion interne de la connais­sance n’est donc jamais neutre ni exhaus­tive : c’est une mise en forme orien­tée, par­fois sub­ti­le­ment idéo­lo­gique, une géo­gra­phie men­tale façon­née par nos expé­riences, nos émo­tions et nos attentes. Ce que nous pen­sons dépend ain­si for­te­ment de la forme que prend ce que nous savons.

Ques­tion cri­tique : quelles idées avez-vous du mal à accueillir car elles ne rentrent dans aucune case men­tale connue ?


L’empreinte culturelle de nos cartes mentales

Les cartes men­tales ne naissent pas dans le vide. Elles sont sculp­tées par notre envi­ron­ne­ment cultu­rel, notre langue mater­nelle, notre par­cours édu­ca­tif, nos habi­tudes média­tiques. En psy­cho­lo­gie cog­ni­tive, on recon­naît que la manière dont l’information est enco­dée, orga­ni­sée et rap­pe­lée dépend for­te­ment de ces influences contex­tuelles. Ce que l’on appelle “connais­sance” n’est jamais neutre ni uni­ver­sel : elle a une forme, une tex­ture, une direc­tion. Ain­si, un enfant éle­vé dans une culture indi­vi­dua­liste comme la France ne struc­tu­re­ra pas men­ta­le­ment les concepts de la même façon qu’un enfant immer­gé dans une culture holiste comme celle de cer­taines socié­tés asia­tiques ou autoch­tones. L’ordre des concepts, la logique cau­sale pri­vi­lé­giée (linéaire ou cir­cu­laire), la hié­rar­chie entre soi et autrui, entre concret et abs­trait — tout cela agit comme un sys­tème de coor­don­nées men­tales. Les cartes ne montrent pas seule­ment ce que l’on sait, mais com­ment on a appris à pen­ser ce savoir.

La lin­guiste Anna Wierz­bi­cka a mon­tré que cer­taines émo­tions ou concepts sont intra­dui­sibles d’une langue à l’autre, car ils n’existent pas en tant qu’u­ni­tés auto­nomes dans l’univers séman­tique de la culture d’origine. Autre­ment dit, ils n’ont pas d’existence iso­lée dans la carte men­tale impli­cite de cette culture. Ce n’est pas que les peuples pensent des choses radi­ca­le­ment dif­fé­rentes, mais que leur sys­tème de repré­sen­ta­tion arti­cule dif­fé­rem­ment les rela­tions entre ces choses. Là où une culture iden­ti­fie un état émo­tion­nel spé­ci­fique comme une enti­té nom­mée, une autre ne fait que le dis­per­ser dans un fais­ceau d’attitudes, de gestes ou de contextes. Ain­si, le voca­bu­laire n’est pas seule­ment un reflet du monde, mais une car­to­gra­phie interne de ce que le monde auto­rise à pen­ser, à res­sen­tir, à dire.

Obser­va­tion à tes­ter : pre­nez un mot que vous uti­li­sez sou­vent et deman­dez à quel­qu’un d’une autre culture de l’ex­pli­quer. La carte men­tale qui appa­raî­tra en miroir sera-t-elle la même ?


Cartographier sa pensée, ce n’est pas l’enfermer : c’est l’élargir

Pen­ser par cartes, ce n’est pas réduire la pen­sée à un sché­ma. C’est recon­naître qu’elle pos­sède une topo­lo­gie, une forme interne. C’est comme voir le sque­lette mobile d’une idée, la manière dont elle se connecte à d’autres, com­ment elle se déplace, s’ancre ou se trans­forme.

Les cartes men­tales expli­cites (des­si­nées) peuvent donc être des simu­la­teurs de pen­sée. Mais leur inté­rêt véri­table ne réside pas dans leur esthé­tique, ni même dans leur lisi­bi­li­té : il est dans le miroir cog­ni­tif qu’elles tendent à celui qui les trace. Chaque choix de connexion devient un aveu impli­cite, chaque mot cen­tral un révé­la­teur de hié­rar­chie interne. Elles nous forcent à nous deman­der : pour­quoi ce lien et pas un autre ? Pour­quoi ce mot au centre — est-ce une impor­tance objec­tive ou une saillance sub­jec­tive ? Pour­quoi ce che­mi­ne­ment, cette archi­tec­ture, cette géo­mé­trie men­tale ? Dans une pers­pec­tive de psy­cho­lo­gie cog­ni­tive, ces cartes sont des sur­faces d’émergence de nos repré­sen­ta­tions impli­cites. Elles dévoilent non ce que nous pen­sons, mais com­ment nous avons été ame­nés à le pen­ser, selon quels réseaux, quels auto­ma­tismes, quelles prio­ri­tés silen­cieuses.

Car­to­gra­phier, c’est rendre visibles des choix cog­ni­tifs, sou­vent impli­cites. C’est faire appa­raître nos angles morts, nos rac­cour­cis, nos rou­tines men­tales. Et si ces cartes étaient non des repré­sen­ta­tions fidèles, mais des outils cri­tiques ?

Micro-exer­cice : repre­nez une carte men­tale que vous avez des­si­née. Et redes­si­nez-la avec une autre logique : non plus thé­ma­tique, mais chro­no­lo­gique. Non plus ration­nelle, mais affec­tive. Que change cette recon­fi­gu­ra­tion ?


Penser, c’est habiter une géographie fluide

Les cartes men­tales ne sont pas des cartes rou­tières : elles ne cherchent pas la ligne droite, mais exposent les contours escar­pés de notre manière de pen­ser. Elles ne nous indiquent pas où aller, mais révèlent où nous avons déjà mar­ché — consciem­ment ou non. Elles ne sont pas des GPS de la véri­té, mais des radio­gra­phies de nos asso­cia­tions men­tales, des­si­nées à l’encre de notre expé­rience sub­jec­tive. Elles tracent des pay­sages inté­rieurs instables, faits d’embranchements affec­tifs, de rac­cour­cis cultu­rels, d’impasses logiques, de sen­tiers oubliés et d’obsessions récur­rentes. Explo­rer ces cartes, c’est suivre les veines invi­sibles de notre cog­ni­tion, là où le connu et l’inconnu s’enlacent.

Explo­rer nos cartes men­tales, c’est tra­ver­ser le laby­rinthe de nos appren­tis­sages, lon­ger les falaises de nos oublis, contour­ner les zones d’ombre où se nichent nos doutes. C’est admettre que la pen­sée n’est ni linéaire ni stable, mais faite de car­re­fours mou­vants, de boucles rétro­ac­tives, d’impulsions affec­tives. Car­to­gra­phier, ce n’est pas figer l’intellect dans une géo­mé­trie par­faite : c’est s’exposer à la dyna­mique même du ques­tion­ne­ment. C’est recon­naître que chaque carte men­tale est aus­si une carte d’identité cog­ni­tive, un auto­por­trait mou­vant de nos manières d’exister dans le savoir.

Der­nière invi­ta­tion : des­si­nez une carte de ce que vous ne com­pre­nez pas encore.


 

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Anna Wierzbicka apprentissage profond association d’idées biais cognitifs cartes mentales cartographie mentale cognition implicite cognition spatiale construction du savoir culture et cognition intelligence complexe. neurosciences et mémoire organisation de la pensée pensée non linéaire penseurs visuels Psychologie cognitive représentations internes réseaux sémantiques schémas mentaux structuration de la connaissance topologie cognitive
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