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Psychologie cognitive

La cognition incarnée : notre corps pense-t-il plus que nous ne le croyons ?

11 Mins de lecture6 août 202500 VuesLa rédactionLa rédaction
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Et si pen­ser n’é­tait pas (seule­ment) une affaire de neu­rones ?

Fer­mez les yeux. Ima­gi­nez une tasse de café brû­lante entre vos mains. Le contact, la cha­leur, le poids. Vous n’avez pas besoin de réflé­chir pour la sen­tir — et pour­tant, ce geste, banal en appa­rence, active en vous une cas­cade de pro­ces­sus cog­ni­tifs. Vous la sen­tez, vous la jugez, vous l’anticipez. Et tout cela, avant même de pen­ser le mot « café ».

Et si la pen­sée n’émergeait pas seule­ment du cer­veau, mais de la chair, du muscle, du nerf ? Si notre intel­li­gence ne se logeait pas uni­que­ment dans nos synapses, mais dans notre pos­ture, notre res­pi­ra­tion, notre ges­tuelle ? La « cog­ni­tion incar­née » bou­le­verse l’héritage car­té­sien : elle pos­tule que l’esprit est pro­fon­dé­ment enra­ci­né dans le corps. Elle ne réduit pas la pen­sée à une acti­vi­té céré­brale, mais l’étend à l’expérience vécue, aux sen­sa­tions, à la motri­ci­té. Une révo­lu­tion silen­cieuse est à l’œuvre. Cet article en explore les contours.


L’origine du tournant incarné : quand le corps entre dans la cognition

Pen­dant des siècles, la pen­sée occi­den­tale a culti­vé un dua­lisme obs­ti­né : le corps d’un côté, l’esprit de l’autre. L’un pesant, mor­tel, pul­sion­nel ; l’autre sub­til, abs­trait, ration­nel. Le cer­veau y était roi, les mains simples exé­cu­tantes. Mais depuis les années 1990, un cou­rant inter­dis­ci­pli­naire a remis ce modèle en cause.

Les tra­vaux fon­da­teurs de Fran­cis­co Vare­la, Elea­nor Rosch et George Lakoff, menés entre les années 1980 et 1990, ont radi­ca­le­ment recon­fi­gu­ré notre com­pré­hen­sion de la cog­ni­tion. En 1991, dans leur ouvrage com­mun The Embo­died Mind, publié à Bos­ton, Vare­la et Rosch (avec Evan Thomp­son) intro­duisent la notion selon laquelle la cog­ni­tion est enra­ci­née dans notre cor­po­réi­té, notre per­cep­tion située et notre inter­ac­tion dyna­mique avec l’environnement. Paral­lè­le­ment, George Lakoff, à l’université de Cali­for­nie à Ber­ke­ley, publie avec le phi­lo­sophe Mark John­son Meta­phors We Live By (1980), puis Phi­lo­so­phy in the Flesh (1999), démon­trant que les concepts abs­traits — comme le temps, le pou­voir ou l’affection — ne flottent pas dans une sphère pure­ment logique, mais sont façon­nés par des sché­mas sen­so­ri­mo­teurs. Dire « je suis sous pres­sion », « je vais de l’avant », ou « je prends du recul » ne relève pas de la simple méta­phore sty­lis­tique : ce sont des empreintes directes de nos inter­ac­tions phy­siques pro­je­tées dans notre lan­gage. Le corps four­nit des struc­tures concep­tuelles pri­maires, le lan­gage les module, et la pen­sée y prend forme. Ce que nous croyons être des idées abs­traites est en réa­li­té pro­fon­dé­ment infor­mé par la struc­ture incar­née de notre expé­rience. Autre­ment dit : nous pen­sons avec nos pieds, nos mains, notre torse, et nos tra­jec­toires dans l’espace.


Ques­tion ouverte : dans vos propres for­mu­la­tions, com­bien de méta­phores sont enra­ci­nées dans une expé­rience sen­so­rielle ou spa­tiale ?


Quand le mouvement éclaire la pensée : corps en action, esprit en extension

Pre­nez une craie et écri­vez une équa­tion sur un tableau. Ce simple geste mobi­lise bien plus que la coor­di­na­tion œil-main : il engage votre pos­ture, votre équi­libre, la spa­tia­li­sa­tion du pro­blème dans l’environnement. Et il faci­lite… la réso­lu­tion du pro­blème lui-même. En 2007, une étude diri­gée par Sian Bei­lock à l’Université de Chi­ca­go a démon­tré que les étu­diants qui uti­li­saient des gestes pour expli­quer un pro­blème mathé­ma­tique en rete­naient mieux les méca­nismes que ceux qui res­taient immo­biles. D’autres recherches, comme celles menées par Susan Gol­din-Mea­dow dans les années 2000, ont mis en lumière le rôle cen­tral du mou­ve­ment dans la conso­li­da­tion des appren­tis­sages abs­traits. Le corps, loin d’être un simple véhi­cule de l’intellect, en devient le cata­ly­seur silen­cieux, tra­duc­teur de l’idée en action, révé­la­teur de liens impli­cites entre repré­sen­ta­tion spa­tiale et rai­son­ne­ment sym­bo­lique.

Dans cer­taines classes Mon­tes­so­ri ou dans les péda­go­gies alter­na­tives, les enfants apprennent en mani­pu­lant, en se dépla­çant, en sen­tant. Ce n’est pas un hasard : dès les années 1960, Maria Mon­tes­so­ri avait obser­vé que le mou­ve­ment volon­taire enga­geait des fonc­tions supé­rieures de l’intelligence, bien avant que les neu­ros­ciences ne le confirment. Aujourd’hui, des études récentes en neu­roé­du­ca­tion montrent que les connais­sances acquises par l’action — mani­pu­la­tions concrètes, jeux sen­so­ri­mo­teurs, explo­ra­tion phy­sique — s’ancrent plus pro­fon­dé­ment et sont plus faci­le­ment réuti­li­sables. En 2015, une méta-ana­lyse publiée dans Fron­tiers in Psy­cho­lo­gy par Kie­fer & Trumpp a mis en lumière le rôle du sys­tème moteur dans l’activation des concepts abs­traits. Lorsque les enfants tracent une lettre en grand for­mat avec le bras entier, par exemple, ils n’activent pas seule­ment la mémoire visuelle, mais aus­si les cir­cuits pro­prio­cep­tifs et moteurs asso­ciés à la forme. Ain­si, l’apprentissage devient une cho­ré­gra­phie cog­ni­tive où la mémoire pro­cé­du­rale, la com­pré­hen­sion sym­bo­lique et la per­cep­tion sen­so­rielle coopèrent acti­ve­ment.


Micro-exer­cice : refaites un rai­son­ne­ment com­plexe en mar­chant len­te­ment. Obser­vez si des idées nou­velles émergent.


Le corps comme carte mentale : perceptions, gestes et représentations

Une autre avan­cée majeure vient des tra­vaux sur la per­cep­tion spa­tiale, notam­ment ceux menés par Den­nis Prof­fitt à l’Université de Vir­gi­nie dans les années 1990 et 2000. Il appa­raît que nos repré­sen­ta­tions du monde sont pro­fon­dé­ment liées à notre posi­tion cor­po­relle dans l’espace. Prof­fitt a mon­tré, par exemple, que des par­ti­ci­pants per­ce­vaient une col­line comme plus raide lorsqu’ils étaient fati­gués ou por­taient un sac à dos lourd. Dans une autre étude, la dis­tance per­çue à un objet variait selon que les par­ti­ci­pants le tenaient ou non dans la main, sug­gé­rant que notre sys­tème per­cep­tif intègre impli­ci­te­ment la capa­ci­té à agir sur l’environnement pour modu­ler la per­cep­tion elle-même. Plus encore : des recherches com­plé­men­taires, comme celles de David Casa­san­to, indiquent que la per­cep­tion du temps peut éga­le­ment être influen­cée par notre pos­ture ou notre sens de l’ac­tion. Ain­si, être pen­ché en avant ou recro­que­villé peut affec­ter la manière dont nous esti­mons la durée d’un évé­ne­ment. Ces résul­tats ren­forcent l’idée que la per­cep­tion n’est pas pas­sive : elle est conti­nuel­le­ment ajus­tée par l’état du corps.

Nos mains, nos yeux, notre tronc orientent notre com­pré­hen­sion du réel. Le corps n’est pas un outil exté­rieur à la pen­sée — il en est la trame impli­cite. Il façonne nos cartes men­tales. Ce que nous appe­lons « vision du monde » est d’abord une vision incar­née, située, sen­so­rielle. L’abs­trac­tion pure est une illu­sion : même nos plus hautes éla­bo­ra­tions intel­lec­tuelles s’enracinent dans des schèmes per­cep­tifs cor­po­rels. Le phi­lo­sophe amé­ri­cain Mark John­son, pro­fes­seur à l’Université de l’Oregon et col­la­bo­ra­teur de George Lakoff, a consa­cré une large par­tie de sa car­rière, notam­ment dans The Body in the Mind (1987), à démon­trer que nos rai­son­ne­ments reposent sur des struc­tures pré­con­cep­tuelles issues de l’expérience phy­sique : la ver­ti­ca­li­té, la conte­nance, le mou­ve­ment vers un but. Ces struc­tures, appe­lées « image sche­mas », forment l’ossature silen­cieuse de notre pen­sée ration­nelle. Autre­ment dit, pour com­prendre ce qu’est une idée, il faut par­fois com­men­cer par com­prendre ce qu’est une marche, une pres­sion ou une tra­jec­toire vécue.


Explo­ra­tion per­son­nelle : que se pas­se­rait-il si vous chan­giez volon­tai­re­ment de pos­ture pour abor­der une situa­tion fami­lière ?


Des émotions au raisonnement : la chair du jugement

L’intelligence ne se résume pas à cal­cu­ler. Elle implique de sen­tir, d’évaluer, de tran­cher. Or, cette capa­ci­té de juge­ment — sou­vent asso­ciée à la froide logique — est pro­fon­dé­ment influen­cée par l’état cor­po­rel. Ce phé­no­mène est connu sous le nom d’embo­di­ment affec­tif, ou incar­na­tion affec­tive : une pers­pec­tive en psy­cho­lo­gie cog­ni­tive qui sou­ligne que nos états émo­tion­nels, phy­sio­lo­giques et pos­tu­raux modulent nos éva­lua­tions et nos déci­sions, sou­vent de façon incons­ciente. Par exemple, une pos­ture cor­po­relle expan­sive peut ren­for­cer la confiance en soi et la pro­pen­sion à prendre des risques, tan­dis qu’un état de fatigue ou de stress phy­sio­lo­gique peut accen­tuer le biais de pré­cau­tion ou d’évitement. Loin d’être une coquet­te­rie de labo­ra­toire, l’embodiment affec­tif a été lar­ge­ment docu­men­té depuis les années 2000 dans des études empi­riques en psy­cho­lo­gie expé­ri­men­tale et en neu­ros­ciences affec­tives, notam­ment dans les tra­vaux de Anto­nio Dama­sio et de Gerald Clore. La peur, la faim, la fatigue, la ten­sion mus­cu­laire ou même la tem­pé­ra­ture ambiante influencent direc­te­ment nos prises de déci­sion, non par caprice, mais parce qu’ils altèrent les signaux cor­po­rels que le cer­veau uti­lise pour esti­mer l’urgence, la sécu­ri­té ou la per­ti­nence d’un choix à faire. C’est la chair qui colore le juge­ment, avant que la rai­son ne le jus­ti­fie.

Une étude célèbre menée en 2011 par Shai Dan­zi­ger, Jona­than Levav et Lio­ra Avnaim-Pes­so à l’université Ben Gou­rion (Israël), publiée dans Pro­cee­dings of the Natio­nal Aca­de­my of Sciences, a révé­lé que les juges sié­geant dans des tri­bu­naux de libé­ra­tion condi­tion­nelle accor­daient signi­fi­ca­ti­ve­ment moins de per­mis­sions de sor­tie avant la pause déjeu­ner. La variable expli­ca­tive ? Leur taux de glu­cose, influen­çant incons­ciem­ment leur sévé­ri­té. Par ailleurs, dans une série d’expériences menées par Den­nis Prof­fitt dans les années 2000, il a été démon­tré qu’une per­sonne légè­re­ment incli­née vers l’arrière jugeait une situa­tion comme moins mena­çante que si elle était pen­chée en avant. Le corps ne se contente donc pas de « res­sen­tir » : il pro­duit des biais cog­ni­tifs, certes, mais éga­le­ment des signaux d’ajustement qui influencent acti­ve­ment nos juge­ments. Qu’il s’agisse de déci­sions morales, poli­tiques ou esthé­tiques, ceux-ci s’élaborent à l’intersection sub­tile entre l’état interne du corps et la per­cep­tion contex­tuelle. C’est la chair, en somme, qui nuance et colore la pen­sée.


L’esprit distribué : penser, c’est étendre son intelligence hors du crâne

La cog­ni­tion incar­née ouvre sur une pers­pec­tive plus radi­cale encore : celle d’une cog­ni­tion dis­tri­buée. Selon cette hypo­thèse déve­lop­pée notam­ment dans les années 1990 et 2000, pen­ser ne se limite pas à ce qui se passe à l’intérieur du cer­veau, mais implique une inter­ac­tion dyna­mique entre le cer­veau, le corps, les objets et l’environnement. L’un des exemples les plus par­lants est celui du cal­cul sur les doigts chez les enfants — et par­fois chez les adultes. Ce geste, loin d’être anec­do­tique, exter­na­lise une par­tie du trai­te­ment cog­ni­tif, rédui­sant la charge men­tale et aug­men­tant la pré­ci­sion. De même, lorsque l’architecte esquisse un plan, il ne pro­jette pas une idée pré­exis­tante sur un sup­port neutre : c’est dans l’interaction entre sa main, le crayon, la sur­face, que la pen­sée archi­tec­tu­rale prend forme. Le sup­port devient alors un par­te­naire cog­ni­tif, un espace de feed­back, de pro­jec­tion et de rema­nie­ment en temps réel. En 2005, l’équipe de recherche de Ste­phen J. Lup­fer et Edwin Hut­chins a mis en évi­dence ce phé­no­mène dans des envi­ron­ne­ments tech­niques com­plexes comme les cock­pits d’avion, mon­trant que les outils et l’environnement jouent un rôle actif dans la réso­lu­tion de pro­blèmes. Le sup­port n’est donc pas un simple enre­gis­tre­ment pas­sif de la pen­sée : il en est une exten­sion, par­fois même une condi­tion émer­gente.

Andy Clark, phi­lo­sophe et spé­cia­liste des sciences cog­ni­tives à l’Université d’Édimbourg, défend dans son ouvrage Super­si­zing the Mind (2008) une idée aus­si dérou­tante que sti­mu­lante : le men­tal ne s’arrête pas à la boîte crâ­nienne. Selon lui, les pro­ces­sus cog­ni­tifs s’étendent au-delà du cer­veau pour inclure le corps et l’environnement maté­riel. Le men­tal, loin d’être une bulle iso­lée, serait un sys­tème dis­tri­bué, inter­ac­tif, évo­lu­tif. Dans ses recherches menées dans les années 2000 en lien avec David Chal­mers, il intro­duit la thèse de l’extended mind, selon laquelle une feuille de papier, un smart­phone ou un car­net peuvent faire par­tie inté­grante de notre pen­sée si nous les uti­li­sons de manière fluide pour accom­plir une tâche cog­ni­tive. Cette vision brouille les fron­tières tra­di­tion­nelles entre esprit et monde. Elle défait le mythe d’un « moi pen­sant » iso­lé. Elle sug­gère que pen­ser, c’est aus­si syn­chro­ni­ser — son souffle, ses appuis, ses gestes, ses outils avec la com­plexi­té mou­vante de l’environnement. Pen­ser, c’est s’incarner, certes, mais aus­si s’augmenter, s’adapter, s’articuler dans un monde maté­riel qui par­ti­cipe acti­ve­ment à l’élaboration de la pen­sée.


Ques­tion ouverte : quelles sont vos exten­sions cog­ni­tives ? Un car­net, un mur, un corps en mou­ve­ment ?


Et si nous pensions d’abord avec nos muscles ?

La cog­ni­tion incar­née ne relègue pas le cer­veau. Elle l’élargit, le décentre, le connecte à la chair du monde. Elle le replace dans une boucle sen­so­ri­mo­trice où le corps, loin d’être un simple relais péri­phé­rique, devient un par­te­naire actif et modu­lant du rai­son­ne­ment, de la mémoire, de l’émotion. Dans cette pers­pec­tive, chaque sen­sa­tion, chaque ten­sion mus­cu­laire ou varia­tion de pos­ture par­ti­cipe acti­ve­ment à l’architecture de nos idées. L’intelligence ne se fabrique pas uni­que­ment dans les synapses, elle s’improvise dans l’équilibre d’un mou­ve­ment, se nuance dans un sou­pir, s’oriente dans un appui. Pen­ser, dès lors, n’est plus un acte soli­taire de l’esprit, mais une sym­pho­nie incar­née, un dia­logue constant entre ce que l’on sent, ce que l’on fait et ce que l’on com­prend.

Recon­naître cette co-agence entre le corps et l’esprit, c’est ouvrir une voie vers une com­pré­hen­sion plus orga­nique, plus ancrée de la pen­sée. C’est peut-être aus­si, dans un monde de plus en plus numé­ri­sé et dés­in­car­né, retrou­ver une forme de sagesse sen­so­rielle oubliée. Car si notre esprit flotte par­fois, notre corps, lui, sait. Il se sou­vient. Il anti­cipe. Il parle — sou­vent avant nous. Encore faut-il apprendre à l’écouter.


Der­nier exer­cice : repé­rez aujourd’hui une situa­tion où votre corps a su avant votre esprit. Que disait-il ? Et l’avez-vous enten­du ?


📣Votre corps a‑t-il vibré à cette idée d’une intelligence incarnée ? 

  • Racon­tez en com­men­taire une de ces sagesses silen­cieuses de votre chair, qu’elle vous ait éclai­ré ou induit en erreur. 
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