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Connaissance de soi

Déconnexion pour une reconnexion : Qui êtes-vous sans vos écrans ?

Une plongée radicale au cœur du silence numérique
10 Mins de lecture5 mai 2025028 VuesLa rédactionLa rédaction
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Lorsque vous étei­gnez votre écran, que reste-t-il ?
Pas ce que vous croyez.
Il ne reste pas “vous”, il reste un vide que vous com­blez aus­si­tôt. Un réflexe. Une main qui revient vers l’appareil. Une angoisse dif­fuse. Une absence qu’on maquille.
Ce moment où l’écran devient noir — pas en mode veille, pas entre deux scrolls, mais pour de bon —, ce moment-là n’est pas un retour à soi. C’est un trem­ble­ment. Une fis­sure. Une désha­bi­ta­tion.
La ques­tion n’est pas : “Suis-je trop connec­té ?”
La ques­tion est : “Suis-je encore quelqu’un quand rien ne me regarde ?”

Car ce n’est pas vous qui fixez l’écran. C’est l’écran qui vous ren­voie un visage prêt à plaire, à vendre, à séduire, à appar­te­nir. Une ver­sion socia­le­ment tolé­rable de votre exis­tence. Et vous l’avez tant regar­dée que vous en avez oublié com­ment voir sans être vu.


Masques liquides : l’identité sous silicone lumineux

Dans une époque où l’empreinte digi­tale est plus consul­tée que l’écriture manus­crite, où nos visages sont sculp­tés par les filtres autant que par l’expérience, l’i­den­ti­té devient liquide. Fluide, déver­sée, conden­sée en pixels.

Le numé­rique n’a pas créé de faux-self. Il l’a indus­tria­li­sé.
Il l’a mis en vitrine. Il l’a pro­gram­mé pour qu’il réagisse à des likes, des vues, des noti­fi­ca­tions, comme un rat de labo­ra­toire à sa dose de sucre.

On ne vit plus une scène, on la docu­mente aus­si­tôt, comme si l’ins­tant n’a­vait de valeur qu’une fois enca­dré par une légende. On ne pense plus un doute, on le “twitte”, le rédui­sant à 280 carac­tères, plus sou­cieux de l’im­pact que de la véri­té qu’il pour­rait conte­nir. On ne souffre plus en silence, on en fait un “reel”, esthé­ti­que­ment mon­té, cali­bré pour sus­ci­ter de l’empathie ou de l’admiration, même au cœur du déses­poir. L’intime devient par­ta­geable, donc recon­fi­gu­ré pour conve­nir aux attentes de ceux qui regardent. Il faut que ce soit sin­cère, mais pas trop ; brut, mais joli ; vul­né­rable, mais valo­ri­sant. L’expérience humaine se trans­forme en conte­nu, et ce conte­nu se conforme à des codes invi­sibles qui dictent ce qui mérite d’être vu. Dès lors, l’authenticité elle-même devient sus­pecte. La soli­tude, autre­fois espace sacré de repli ou d’éveil, devient un défaut à cacher, un état embar­ras­sant. Elle est fuie, non pas par choix, mais parce qu’elle ne se montre pas bien à l’écran.

Et dans ce théâtre per­ma­nent, une ques­tion demeure : à quel moment avons-nous abdi­qué le droit d’être illi­sibles ?


Débrancher n’est pas fuir — c’est perdre ses béquilles

La “sobrié­té numé­rique” fait désor­mais la une des maga­zines. On y voit des pho­tos apai­santes, des forêts sans 4G, des sou­rires sans sel­fie. Mais der­rière cette vitrine verte se cache un leurre : croire que se décon­nec­ter est une pra­tique life­style.

Non. Décon­nec­ter, si on le fait vrai­ment, est une forme d’effondrement — mais pas celui que l’on fuit, celui que l’on pro­voque sciem­ment pour faire tom­ber ce qui tenait debout arti­fi­ciel­le­ment. Ce n’est pas une cure bien-être, ni un repli stra­té­gique vers une forme de mieux-être. C’est un effon­dre­ment en pleine conscience, un choix d’ôter les écha­fau­dages invi­sibles qui sou­te­naient notre repré­sen­ta­tion de nous-mêmes. Ce n’est pas un “recul pour mieux sau­ter” : c’est l’acceptation de ne plus sau­ter du tout, de ne plus cou­rir après une ver­sion opti­mi­sée de soi, de ne plus cher­cher à être visible, per­for­mant ou pro­duc­tif. C’est un déra­ci­ne­ment volon­taire de tout ce qui nous a ser­vi de pro­thèse psy­chique, de tout ce qui a ren­du notre quo­ti­dien sup­por­table, mais pro­fon­dé­ment éloi­gné de la véri­té nue de notre pré­sence. Décon­nec­ter revient à cou­per le flux vital d’une iden­ti­té assis­tée, comme on retire le masque à oxy­gène à un patient qui croyait ne plus pou­voir res­pi­rer par lui-même. C’est une tra­ver­sée sans tuteur, sans guide, sans pro­messe de renais­sance. Et c’est pré­ci­sé­ment ce ver­tige-là qui donne à l’acte sa puis­sance libé­ra­trice.

Vous croyez que vous tenez votre télé­phone. Mais il vous tient.
Il vous struc­ture.
Il vous rap­pelle que vous exis­tez.
Sans lui, le ver­tige appa­raît : “Si je ne par­tage pas, est-ce que ça a eu lieu ?”

Le silence numé­rique n’est pas repo­sant au début. Il est violent. Parce qu’il ne vous pro­pose rien à faire. Il vous ren­voie à ce que vous êtes sans acti­vi­té, sans retouche, sans témoin. Et cela, pour beau­coup, est insup­por­table. Parce qu’on s’est oublié sous l’amoncellement des inter­faces.


Ce que les écrans anesthésient : notre propre pensée

Un écran ne vous dis­trait pas. Il vous rem­place. Il ne vous offre pas une pause : il vous impose une autre nar­ra­tion. Il rem­place le fil erra­tique, fra­gile et sou­vent incon­for­table de votre pen­sée par un flux maî­tri­sé, conçu pour cap­ter votre dis­po­ni­bi­li­té men­tale sans votre consen­te­ment conscient. Il ne vous laisse pas pen­ser : il pense à votre place. Il colo­nise votre atten­tion, la trans­forme en mar­chan­dise, et en fait une zone d’exploitation extrac­tive, comme on fore une terre pour en extraire les res­sources sans se sou­cier de la régé­né­ra­tion. Votre atten­tion n’est plus à vous : elle est louée à chaque ins­tant à des inté­rêts exté­rieurs, invi­sibles mais omni­pré­sents. Ce n’est pas l’outil qui est le pro­blème. Ce sont les effets sys­té­miques de son usage qui, peu à peu, redes­sinent la struc­ture même de votre vie men­tale. Ce n’est pas un choix ponc­tuel : c’est un glis­se­ment. Une anes­thé­sie pro­gres­sive du rap­port à soi, au silence, au doute, à l’ambiguïté. L’écran ne vous diver­tit pas : il éva­cue votre capa­ci­té à vous poser de vraies ques­tions. Il vous détourne de la source — non pas de la véri­té abso­lue, mais du simple contact nu avec ce qui est encore vivant en vous.

Le cor­tex pré­fron­tal — cette zone du cer­veau impli­quée dans l’introspection, l’anticipation, l’analyse lente — s’atrophie avec la sur-sti­mu­la­tion numé­rique conti­nue. Les cir­cuits de la gra­ti­fi­ca­tion immé­diate, eux, explosent.
Nous deve­nons des “êtres en réac­tion” plu­tôt qu’en réflexion.

Dans ce brou­ha­ha, où est pas­sé le dia­logue inté­rieur ? Pas le mono­logue angois­sé, pas la rumi­na­tion obses­sion­nelle, pas ce bavar­dage men­tal qui res­sasse et com­mente tout. Mais le dia­logue vivant avec soi-même — celui qui ne cherche pas à convaincre, ni à se ras­su­rer, mais sim­ple­ment à être en contact avec ce qui est. Ce dia­logue, rare et fra­gile, ne pro­duit pas de solu­tion : il écoute. Il n’accumule pas de savoir : il inter­roge. Il n’exige pas de réponse : il apprend à res­ter pré­sent à la ques­tion. C’est lui qui regarde sans juger, qui per­çoit sans for­mu­ler, qui laisse la pen­sée s’apaiser sans pour autant l’éteindre. C’est une pré­sence lucide, nue, posée au cœur de l’instant, sans agen­da ni stra­té­gie. Un espace inté­rieur où se tisse une rela­tion vraie, non pas avec des idées sur soi, mais avec le simple fait d’être là — vivant, mou­vant, incer­tain, mais sin­cère.

Aujourd’hui, ce dia­logue est para­si­té.
Le moindre élan d’ennui est aspi­ré par une sto­ry.
La moindre émo­tion incon­for­table est repous­sée par un scroll.


Déconnecter, ce n’est pas sortir du monde — c’est y entrer nu

Quand vous cou­pez l’écran, un autre monde com­mence. Pas le monde exté­rieur, fait de bruits, d’objets, d’interactions. Non — celui de l’intérieur, bien plus vaste, bien plus silen­cieux, et sou­vent bien plus incon­nu. Mais atten­tion, ce n’est pas le monde men­tal fami­lier — celui que vous connais­sez déjà, peu­plé de vos pen­sées, de vos regrets recy­clés, de vos pro­jets enjo­li­vés. Ce ne sont pas vos rumi­na­tions ou vos sou­ve­nirs qui vous attendent. Ce monde-là, plus pro­fond, n’a pas de scé­na­rio, pas de bande-son, pas de rôle à vous attri­buer. C’est un monde sans nar­ra­tion. Un ter­ri­toire brut, où le temps perd ses contours, où vous ne racon­tez plus ce que vous vivez — vous le vivez sans com­men­taire. C’est un espace vierge d’attentes, sans témoin, sans mise en scène. Et dans ce vide radi­ca­le­ment dépour­vu de balises, quelque chose com­mence à émer­ger — pas une ver­sion de vous, mais une pré­sence nue, désar­mée, sans dis­cours. Le monde inté­rieur sans nar­ra­tion, c’est peut-être le seul endroit où vous n’avez rien à prou­ver. Et c’est là que tout com­mence vrai­ment.

Rien ne vous y attend.
Per­sonne ne vous y applau­dit.
Il n’y a pas d’objectif, pas de défi, pas de réus­site.

Il n’y a que vous.
Pas le “vous” social. Pas le “vous” paren­tal, pro­fes­sion­nel, spi­ri­tuel.
Le “vous” qui ne parle pas.
Celui qui observe quand vous n’avez plus rien à mon­trer.
Celui qui ne veut rien.
Celui qu’aucun algo­rithme ne peut pré­dire.

Et ce “vous”-là est sou­vent insup­por­table, car il est sans fonc­tion.
Il ne sert à rien. Il est. Et cela suf­fit à trou­bler une socié­té qui valo­rise l’utilité plus que l’authenticité.


Non, vous n’avez pas besoin d’un mode avion, vous avez besoin d’un vide réel

Voi­ci quelques invi­ta­tions à l’observation — pas des recettes, pas des méthodes, mais des fis­sures dans la rou­tine :

  • Asseyez-vous dans une pièce sans écran. Pas pour médi­ter. Pas pour vous concen­trer. Juste pour être. Obser­vez ce qui résiste. L’envie de faire. Le malaise du silence. L’agitation du corps. Et res­tez.

  • Par­tez mar­cher sans objec­tif, sans écou­teurs, sans direc­tion. Écou­tez ce que vous n’avez pas choi­si. Ce que vous ne pou­vez pas “swip­per”.

  • Refu­sez, une jour­née, de docu­men­ter ce que vous vivez. Ne racon­tez pas. Ne pre­nez pas de pho­to. Ne com­men­tez pas. Et voyez si l’expérience tient debout sans le regard d’autrui.

  • Obser­vez votre réac­tion face à l’ennui. Non pas pour le fuir, mais pour voir de quoi il est fait. L’ennui est un seuil. Il pré­cède sou­vent une ren­contre avec soi.

  • Faites l’expérience de dîner seul, sans écran, sans livre, sans bruit. Juste vous, la nour­ri­ture, le temps. Voyez si vous mas­ti­quez encore quand vous ne lisez pas vos mails.


Ce que vous trouvez sans écran n’a pas de nom

Loin des slo­gans de “digi­tal detox”, ce n’est pas d’un retour à la nature dont il est ques­tion, mais d’un retour à la nudi­té de l’être — un espace où rien ne vous pro­tège de vous-même, où l’écorce sociale tombe pour lais­ser appa­raître ce qui ne se défi­nit pas. Ce n’est pas un refuge dans la forêt, ni un rituel de bien-être sai­son­nier. C’est un aban­don radi­cal de l’image, de la repré­sen­ta­tion, de la mise en scène.
Décon­nec­ter, ce n’est pas s’éloigner du monde, c’est s’ôter de la vitrine, renon­cer à être visible pour recom­men­cer à être vivant, non expo­sé, non expo­sable.
Ce n’est pas une “pause”, c’est une dési­den­ti­fi­ca­tion com­plète. Une décan­ta­tion du soi de ses éti­quettes, de ses récits, de ses fonc­tions.
C’est ces­ser d’exister pour quelqu’un — et com­men­cer à se fré­quen­ter sans média­tion, sans miroir, sans spec­ta­teur. C’est habi­ter un silence sans objec­tif, où la ren­contre n’est pas spec­ta­cu­laire, mais essen­tielle. Où l’on ne se découvre pas dif­fé­rent, mais délié. Et dans cette nudi­té, peut-être, com­mence une autre forme de véri­té.

Et ce que vous décou­vri­rez là, per­sonne ne peut vous le vendre.
Car cela ne se par­tage pas.
Cela ne s’enseigne pas.
Cela ne se cap­ture pas.
Cela se tra­verse. Se sent. S’éprouve.


Et si ce que vous évitiez était ce que vous cherchiez ?

Et si ce que vous appe­liez vide était en réa­li­té plein ?
Plein de ce que vous ne connais­sez pas encore.
Et si le silence que vous redou­tez était votre seule voix non maquillée ?
Et si vous ces­siez un ins­tant de vou­loir être “quelqu’un” pour enfin ren­con­trer ce que vous êtes quand plus rien ne vous désigne ?

Alors, lais­sez l’écran s’éteindre. Pas pour vous détendre.
Mais pour décou­vrir.
Non pas une autre ver­sion de vous.
Mais vous, sans ver­sion.


Et vous, qui êtes-vous sans vos écrans ?

🌀 Avez-vous déjà ten­té une vraie décon­nexion ?
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Osez vous perdre. C’est peut-être là que vous vous trou­ve­rez.

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